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A toutes les mamans !! Heureuse fête




J'embrasse la mienne bien tendrement et vous souhaite à tous et toutes de pouvoir fêter auprès de la votre ce beau jour ou d'en être tout proche par la plus douce des pensées.






Autour des roses petit Prince au parme éclatant, charnues et si odorantes, une merveille de rose et de fragrance....







autour d'une tasse au motif de lilas en porcelaine Viennoise 
et un bouquet composé par mon époux pour fêter sa belle-maman
et enfin... Fifi la mésange qui est venue picorer entre les roses......


Le jardin embaume ainsi dès le petit matin jusqu'aux dernières heures du jour




Un amicale pensée à Patricia que je remercie pour les toujours bons moments à bavarder au téléphone , la peinture vient créer de jolis liens et à Christine dont les petits mots viennent ensoleiller  le travail de l'atelier.



Voilà, encore une fois et de grand cœur: Bonne fête les mamans!!!




Mai au jardin




Pour vous souhaiter un heureux Dimanche, je vous invite à un petit tour au jardin, les roses y sont désormais écloses, Trianon, Madame Figaro, Pierre de Ronsard et Petit Prince.....







 


Seringat abondant  et Troëne en topiaire....





J'aime la brique dont le coloris met joliment en valeur les roses grimpantes.









Les pivoines fleurissent également et l'absence de pluie préserve longtemps leurs fragiles pétales.







Les couleurs sont vives, heureusement , il y a la tempérance d'un second troëne couvert de fleurs blanches et dans le fond un hydrangéa arbustif aux magnifiques ombelles aux teintes paille.




Bonne semaine à vous les amis, portez vous bien. 


Le troussage de domestique ou l'expression à la française de la lutte des castes........

Je ne réserve pas d'habitude mon indignation à ces pages de blog, le considérant peut-être comme un havre, une échappée, mais comme beaucoup, ce fut une semaine de trop. 
Je n'ai que faire de "l'affaire", ce qui me préoccupe, c'est ce qu'elle fait surgir , elle qui incarne et porte les stigmates du malaise  à la française.

  Une certaine France, sous le règne de Louis XV.....
( par ce que de toute évidence, n'est-ce pas, les choses aujourd'hui ne sont plus du tout les mêmes)


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La France, pays de bon vivre, du gai Paris et des bisous sur les quais de Seine, un petit air d’accordéon en fond sonore , des élections présidentielles qui se dessinent à l’horizon  et deçi delà « un petit troussage de domestique » comme l’a dit notre désormais spécialiste spontané  de la lutte des castes, Jean-François Kahn. On va quand même pas fiche tout ça en l’air  en somme à cause d’une gaudriole ?
Après tout sous Louis XV, elles étaient très décoratives ces petites domestiques , très appétissantes et exotiques, et ça ne comptait  pas alors, de toute manière, elles étaient pauvres.

On pouvait donc trousser allègrement sans que cela se sache. Pourquoi pas ensuite, quelques billets dans le corset, une petite tape entendu à l’endroit charnu, ni vu ni connu.


«  On » ( la caste)  sait bien que la pauvre avait  à peine un nom et aucun destin.
Alors que notre grand homme, notre DS Kasanova national, le sauveur de notre gauche ouvrière.....? .... pouvait jusqu’à ce fameux jour de Dimanche prétendre à un destin et voilà que cette petite dame de ménage, échappée de toutes les révolutions se permet une petite plainte.
Et bien, ni une ni deux, la France politique d’abord en sidération, assez longtemps et douteusement  en sidération,  s’était enfin mobilisée......sous l'incarnation d'une Aubry éplorée, bouleversée, ( je me suis dis, bien sûr, elle pense à cette petite femme, sans défense, elle a du cœur cette femme et une vrai empathie  pour les femmes en générales, c'est connu) , donc, elle a pleuré et toute la gauche a pleuré aussi   ,longuement  sangloté.......... son Steingalt engeôlé et puis elle s'est ressaisit  et on a pu  entendre soudain  ce dialogue dans les coulisses des parties ( hum, hum, pardon… du parti) :
Le Dabe:(la gauche): Pour une fois que je tiens un artiste (…) je ne veux pas le paumer à cause d'une bévue ancillaire
Léa Lepicard (l’Amérique): une quoi ?
Le Dabe : ( la gauche) Une connerie de ta bonniche !
  • Le Cave se rebiffe, Michel Audiard, 1962
Et puis ce fut le tour de l'ami Badinter, ,hier au soir, il n’était pas brillant notre pourfendeur, j’avais même un peu honte de l’avoir trouvé jusqu’ il y a quelques jours encore à peu près admirable. Comme certains se trompent soudain de combat et de véhémence en mauvaise amitié. ….Car elle, la petite employée d'hôtel, elle a  bien du courage, on l'oublie .....on l'oublie tant.

Elle me navre et elle m'agace la France politique en sidération, avec ses pudeurs de jeune fille qui se met un éventail devant les yeux  pour ne pas contempler le spectacle qui pourtant la courrouce et la détruit, elle oublie que la France  citoyenne a jeté son éventail avec l’eau du marasme et que c’est les yeux grands ouverts et avisés qu’elle déposera son vote. A bon entendeur…. 

Les illustrations sont d'Auguste Leroux, pour  "Histoire de ma Vie, Giacomo Casanova de Seingalt, la première a le profil et l'allure un tantinet modifié.

Lorsque Venise s'invite à Trianon.....






Une fête se prépare..................
Les roses Petit Trianon sont écloses, et avec elles la promesse d'un retour dans le monde de Toinette, une Marie de fantaisie qui se glisse entre les rideaux ajourés, les arabesques des ors , les poudres de marbres et les vernis faiseurs de laque. On joue " pour de faux", comme nous disions, enfants, conscients déjà qu'ils y avaient ailleurs des jeux pour de vrai", mais jeux quand même, nous étions sans  illusion , mais dans une  mascarade intense et charmante...


Ainsi Marie , une enfant encore ,jouait pour de faux entre les ors de Trianon , laissant le flot et la rumeur s'emparer de sa part de Reine. .La première Rose  Trianon est éclose et déjà elle se souvient des fantaisies et des charmes et vient s'attarder entre les plis et les jours des broderies à l'anglaise .



  Un chat dort sous  les ors endormis du calme palais..., le grondement est hors champ, au-delà du froissement des aulnes et des herbes folles....



Transformer, rêver , imaginer ce petit  monde , s'y sentir happé et si tranquille, songer qu'il est à la fois si hardis et si facile de se glisser pour de faux, pour le plaisir d'une échappée des heures dans le cours du temps, dans le luxe du seul songe.



Tendre un doux ovale à nos meilleures pensées , croire si intensément à nos rêves , qu'ils viennent donner une âme à nos vies qui s'y répandent, y mêlant celles des habitants du passé, comme si nous nous découvrions tous , là dans ce rêve, comme au seuil d'une salle de bal, sous le miroitement des ors.




Ne rien prévoir , mais agir d'une inlassable pensée, comme de la conviction d'un sourcier, de la magie d'une joie intense , profondément ancrée, perpétuelle, solide comme une terre féconde de laquelle surgirait tout et tous les printemps éternels.



Ainsi voguent mes pensées toujours, s'armant d'un flux inlassable qui vient créer un doux voile entre le monde et mon monde. Adulte venant à la rencontre d'une Antoinette,d'une Jane, là au lieu même du pays confondu .



La voilà encore , la rose ,un peu délaissée par le bouquet à venir,  recueillie dans les belles lumières irisées de quelque matin , lors qu'un bouquet de seringat  vient orner le panier de bergère royale noué d'un satin rose. Une fête se prépare dans les jardins et les allées verront bientôt  fleurir ses charmants arbrisseaux d'un jour.





le chat s'est réveillé, vient s'enquérir soudain des changements causés dans son monde par les réjouissances en cours, un peu inquiet, un peu intrigué, las déjà de désordres et des rires à venir.




Dors petit, tout ceci n'est qu'un songe de plus, un rêve de fête,............... et pourtant..... ne perçoit-on pas déjà le pas alerte et enjoué de quelques invités s'approchant par l'allée des gravillons, ils viennent de découvrir les arrangements de seringats, les nœuds de satin et les hauts paniers tressés chargés pour les uns de mousses et d'autres enrobés des tissus , j'entends des "oh" et des "ah", la surprise est réussie, la fête sera belle., je suis contente...........






Je vous en prie, prenez place et permettez-moi de vous offrir ce bouquet et de vous souhaiter la bienvenue.
car la fête sera belle grâce à vous chers visiteurs....
 Danielle est là, Danielle auprès de qui il est doux de participer au songe de Venise lorsque l'on y est convié par une si charmante personne  , les aléas des blogs ces jours derniers, ne m'ont pas permis de répondre à votre invitation, le mot fut effacé, mais le award que vous m'avez décerné est en bonne place et le relais sera passé au cours de la fête. Il fallait 7 évocations de soi  , 7 réponses à dévoiler, elles se sont un peu glissées cette fois  dans les songes de Toinette, parmi les ors et les chats.
Un autre prix  me fut décerné sous la plume élégante  d'une seconde Danielle dont le prénom vient inlassablement s'approcher désormais  de ma mémoire sous le nom de Petite Violette Vénitienne ;) , merci à toutes les deux pour le si doux songe auquel vous me conviez par vos charmants billets teintés de murailles et d''eaux aussi baroques que les gravures d'un Auguste Leroux.



C'est ainsi que Venise s'invite à Trianon.


Bonne semaine à vous tous, portez-vous bien.



Le jardin en Mai : geraniums, euphorbe et medicis


La nature nous offre des variations de verts incroyable ce mois de Mai, ils sont abondants, débordants, vifs ou veloutés et les géraniums viennent apporter une généreuse ponctuation.
Je les aime peu aux fenêtres mais apprécie leurs teintes lorsqu'elles se glissent dans le jardin dans de larges pots.









Un tout jeune rhododendron a trouvé sa place en demie-ombre éclairant une voute ombragée sous laquelle est venu se poser un Médicis.



Cette fois le Géranium vient orner une  table de jardin installée dans la petite cour, là où il fait bon venir lorsque ailleurs le soleil est trop ardent.




Voilà, le tout dernier billet "vert", la semaine prochaine les roses seront écloses et viendront métamorphoser le jardin entier. Bonne semaine, portez vous bien!