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Premières lumières


Commencer un billet à petits pas, peut-être  par un bouquet , simplement pour vous dire que vos  mots , vos attentions, vos visites ont été de bien merveilleuses lumières ces quinzes derniers jours, ce fut une rive éclatante dans ce flot dont je craignais la portée , tant ce mois est désormais si difficile à franchir.
Quand est il pour vous, mais pour ma part lorsque la nécessité d'entrevoir une manière d'infinité, d'absolu, se fait sentir, se sont vers les étoiles que je me tourne. La lunette astronomique venant soudain embrasser les constellations ,d'ascensions droite en déclinaisons et former bientôt pour peu que la mesure soit juste " la première lumière". C'est ainsi que les astronomes nomment le ravissement d'un objet céleste qui apparait soudain dans la lunette.
Ainsi ai-je perçu cette "Première lumière" à travers vos discrètes et indispensables présences, à travers le miroitement des lumières d'automne qui vient poser sur toute chose les premières fébrilités , et donner encore plus d'intensité à ce paysage, à mon paysage,  qui devant moi s'avance.  Mois étonnant entre tous, doux entre tous, qui vient conjuguer dans la langueur des  plaines les sentiments les plus radieux et les plus irréversibles.Merci à tous et toutes, oh combien.

 Y'a t-il vraiment  irrévérence à évoquer ses sentiments lorsque l'on sait qu'ils auront le doux écho de votre amitié.



















Songe d'Automne....





Une année vient de s'écouler depuis qu'une petite biche s'en est allée , sa petite figure palissant dans les couleurs de l'automne, s'attardant longtemps dans les silences ombrés , aux seuils sans nom des embrasures, avant de gagner un monde, en lequel ,bienheureuse , elle voyait un paradis......











En venant poser  les dernières roses de l'automne et les grappes tardives près  des  porcelaines, y verser le thé brûlant  au brun tempéré d'agrumes et orner les ottomans de ces entrelacs de broderies,
le songe de notre petite Tine  est revenu, peut-être plus intense encore dans le cours de ces jours teintés d'infinies nostalgies.....








Voyager en songe dans la pensée des jours heureux, là  où notre petite gazelle d’Afrique se tenait, se dire qu'elle s'y  préserve encore et toujours dans la simple douceur des choses , dans les heures parées et notre  cœur aimant .
Lui réserver la plus belle place, là où le regard se porte toujours dans le ravissement des jours qui passent et dans lesquels elle se glisse désormais, subreptice et amicale, en se Tout qui nous submerge et nous transporte.





Lui faire traverser nos jours du même pas, notre main tenant la sienne , invisiblement, mais si ferme  de notre affectueux souvenir. Nulle tristesse ou alors si gauche et maladroite,  juste le réconfort de la savoir désormais dans le cours de nos saisons , impalpable silhouette,  infiniment gracieuse et au sourire si doux.







Je serais un peu absente ces jours prochains , le cœur trop plein d'automnes , mais serais de nouveau bientôt là. 
Portez vous bien.