MESDAMES ET MESSIEURS, CE SOIR SOUS LE GRAND CHAPITEAU , REPRÉSENTATION EXCEPTIONNELLE, VOUS ALLEZ ENTRER DANS LE MONDE FASCINANT DES TEXTURES!!!!
Et bien entendu pour demeurer dans le ton de l'enfance et faire lien avec le précédent billet,
un nouveau jouet arrivant, son usage devient soudain excessivement irrépressible, démesuré, insensé, indispensable de démesure.
Comme lorsque ma grand-mère me disait , tu vas saupoudrer le gâteau de sucre glace ,que n'avait-elle pas dit là: les neiges éternelles couvraient bientôt les cimes des savoies au cœur de framboise, les babas gorgés de rhum, et gagnaient bientôt les iles qui n'avaient plus rien de flottantes , tant elles devenaient prises dans ce fleuve onirique, ce Gange blanc, charriant tout , les âmes , les songes et notre humanité et qui les faisaient ressembler à un mont Saint Michel pris sous sables mouvants:
Texture qui transforme, offre une nature inédite à un coin de salon, il devient boudoir fantastique,
cabinet de curiosités, chaque objet se découvrant entre les ratures, les reliefs inédits,
les grains incertains.
Il est 2 heures du matin, nous sommes mercredi, et à moi toute seule sous les fascinantes augures d'un aimable clavier , de quelques
plugins fascinants, petite fantomette, petite castor junior , j'expérimente en abondance,
jusqu'à épuisement, heureuse, éblouie sur chaque photo apparaissant l'inédite trame, que d'érudits et habiles créateurs ont un jour conçus et partagés.
Moi qui ne les percevait jusque là que par les applications de mon travail au travers des logiciels de plans et d'esquisses "autocadiennes", à la conception d'architectures , béton, dépoli, fer, métal,
voilà que ces termes gagnent les terres enchantées des moments oisifs , des moments heureux où les images se font abondantes pour n'être partagées que par vous.
Difficile par nature de me restreindre, de ne vous proposer qu'une seule image pour vous faire venir sous le petit chapiteau de l'atelier.
Je ne peux prétendre espérer me faire aimer que par une seule représentation :
Je me dis , je les ferais déplacer pour rien, pour si peu, se serait bien un piètre billet et vous diriez alors,
Quelle nature restreinte et peu amène que la sienne.
Les numéros se succèdent alors , acrobatiques images , prouesses de pixels.
Alors à nous mes belles, à nous l'OPULENCE, la fantaisie qui déjoue les fatigues de nos quotidiens, laissons nos natures généreuses se donner sous les reliefs texturés,
à nous l'abondante la divine texture qui transforme tout, qui donne à la vue la fascinante incertitude, l'enchantement et le frisson du trouble.
Se posant sur le moindre pixel, gagnant même la fourrure blanche de mon chat qui ne partage pas
cet enthousiasme, las de voir son cadre ainsi bouleversé et de ces agitations photographiques.
Il s'inquiète, s'interroge, même le sol devient soudain pris d'arachnéenne fantaisie.
Pourra-t-il seulement descendre, quitter la pièce , retourner à son repos et retrouver son paisible ronronnement .
Mais oui mon petit chat, la représentation se termine, il nous faut juste saluer nos visiteurs de passage.
et leur dire que le prochain billet reviendra à sa modération, et à une texture moins éloquente et ostentatoire
Merci à toutes et tous , portez- vous bien