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Les chambres d'Automne

 
Qu'existe t-il de plus émouvant  à contempler que  ce pâle soleil d'Automne  frémissant entre les feuilles et qui l'emporteront bientôt dans leur moindre chute, l'éparpillant en bruine légère et tournoyante , l'alanguissant bientôt sous  le couvert végétal  ; les frêles esquifs,  libérés de leur entrave , leur chute achevée, se tiendront alors , noyés dans leur multitude jusqu'à la nuit.
Alors que le vent cessera, que l'obscurité entière gagnera les frondaisons, nous regagnerons la maison, guidés par les seuls lueurs nappant le crépuscule  . Soudain, quelque lumière apparaitra  aux fenêtres , notre pas s'affermira, encouragé par la bienveillante lueur,il  nous semblera avancer vers elle, depuis cette épopée silencieuse vers la quiétude espérante promise au jour déclinant .