Tout bientôt , Valentines et valentins fleuriront de leurs tendresses espérantes nos blogs et je songeais alors en quel bouquet, en quels senteurs le sentiment de Darcy pour Elizabeth aurait-il pu s'incarner.
Loin du bouquet simplement charmant de Willoughby pour Elinor, il semble que roses et violettes conviennent à l'aristocrate tournure de Darcy et à la fierté tourmentée d'Elizabeth, roses s'accompagnant si bien de la modeste présence des violettes qui viennent glisser entre ces amants cet air charmant et vif près duquel on souhaiterait convier chaque histoire d'amour ,chaque liaison du cœur.
Gracile espèce, senteur délicieuse, dont Valdelia vient de nous conter l'histoire charmante,la violette regorge de tant de songes de ces jours de simples gaités, étendus comme d'inlassables Dimanche sur nos vies agitées et vient tempérer la complexité parfois obsédante des roses.
Comme toujours le texte s'égare à l'approche d'une image incursive, nous voilà en 1911 où la mode reprenait les critères Empire dans la moindre couture, dans le moindre tombé, où mademoiselle Dorgère entamait avec succès la nouvelle saison parisienne, drapée dans les soies et satins de comédienne et demie mondaine et ne fut pas en son temps si lointaine en condition, humeur et espérance ,d'Elizabeth qui , il ne faut pas l'oublier, trouva à vrai dire son attrait pour Darcy , déterminant lorsque les allées du parc la mena soudainement dans la splendeur de Pemberley.
Futurs Valentins et Valentines, je vous abandonne un peu à la fougue des roses et à la tempérance des violettes ....bonne semaine à vous.......

Happy Pink Saturday at How Sweet the Sound. Thank you Beverly for hosting!