Tout commence par une matinée tranquille, quelques heures à soi, un petit déjeuner dans le salon de lecture, et un bel ouvrage pour se tenir compagnie, consacré à Madeleine Lemaire * dans le sillage de Marcel Proust. J'aime ses aquarelles vives , les tournures légères des roses et lilas, les compositions joyeuses , cet éternel été de pages en pages, noyé d'eau et de pigments.
En attendant la future composition qui sera un jeté de roses s'échappant d'un vase 18ème en porcelaine tressé, voici un bouquet réalisé dans l'amicale pensée de Madeleine, parce que l'on ne peint jamais seule, mais dans l'affection de celles qui nous ont précédés et aussi dans celle de nos camarades, collègues et consœurs peintre.